Comienza el juicio al monstruo de Mazan (Francia): drogó a su mujer durante años para ser violada por 50 hombres

Son las dos cosas puesto que cuando tienen una hija son perfectamente conscientes del peligro que supone que vuelva sola a casa. Pero también tienen miedo a su propia homosexualidad cuando, curiosamente, los hombres son en mayor medida homoafectivos. La cultura heterosexual masculina es homoafectiva:
"Decir que un hombre es heterosexual implica solamente que él tiene relaciones sexuales exclusivamente con el s*x* opuesto, o sea, mujeres. Todo o casi todo lo que es propio del amor, la mayoría de los hombres hetero lo reservan exclusivamente para otros hombres. Las personas que ellos admiran; respetan; adoran y veneran; honran; quienes ellos imitan, idolatran y con quienes cultivan vínculos más profundos; a quienes están dispuestos a enseñar y con quienes están dispuestos a aprender; aquellos cuyo respeto, admiración, reconocimiento, honra, reverencia y amor ellos desean: estos son, en su enorme mayoría, otros hombres. En sus relaciones con mujeres, lo que es visto como respeto es cortesía, generosidad o paternalismo; lo que es visto como honra es colocar a la mujer como en una campana de cristal. De las mujeres ellos quieren devoción, servidumbre y s*x*. La cultura heterosexual masculina es homoafectiva; ella cultiva el amor por los hombres."

Marilyn Frye, The Politics of Reality: Essays in Feminist Theory (1983).
👏🏻👏🏻👏🏻👏🏻👏🏻👏🏻

Tal cual.
 
No os olvidéis de los "hombres" que la violaron, por favor. Se pone mucho hincapié, y con razón, sobre el marido. Pero hubieron cerca de 100 hombres (es la cifra conocida, a saber el número real) que accedieron a hacerlo. Si no hay público, algo no se vende.

Aprovecho para decir que me molestan las palabras utilizadas muchas veces, las formas de expresarse que tod@s (yo incluida) utilizamos inconscientemente. Por ejemplo, el título de este tema: Comienza el juicio al monstruo de Mazan (Francia): drogó a su mujer durante años para ser violada por 50 hombres.

Para ser violada, no. Para que la violen. Puede parecer una tontería, pero el significado es diferente. Durante mucho tiempo, se habló de "dramas familiares" o "crímenes pasionales" para describir crímenes contre las mujeres y los niños. Como "abusos sexuales" para hablar de violaciones. Las palabras tienen su peso. No voy a entrar en temas filosóficos, pero algo existe si se le define con palabras. Si no hay vocablo, no existe. Perdón por la chapa.
La perversión del lenguaje y captar Clickbaits.
Ahora no se habla de miseria, sino de personas en riesgo de exclusión.
Cuando de toda la vida han sido violaciones y miseria.
Lo dicho: es una perversión institucionalizada tanto en el lenguaje periodístico como en el institucional.
 
Copio pego (ya que es de pago)un artículo sobre la sesión de juicio de ayer, donde explican como identificaron los violadores . Es en francés, a continuación os pongo el resumen
:





Libération

Procès des viols de Mazan : comment les enquêteurs ont retrouvé les accusés​

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Procès des viols de Mazandossier








Pendant une décennie, Dominique P. a invité des hommes à violer sa femme, droguée jusqu’à l’inconscience. Au procès de 51 d’entre eux, un commissaire a expliqué comment, notamment à partir des vidéos soigneusement archivées des faits, les enquêteurs sont remontés jusqu’aux suspects.
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Gisèle P. arrive au tribunal d'Avignon pour le début du procès de Dominique P. et une cinquantaine de ses violeurs présumés. (Arnold Jerocki/Libération)
par Stéphanie Harounyan, correspondante à Marseille
publié aujourd'hui à 8h16


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La journée de mardi avait déjà été éprouvante pour les parties civiles. Gisèle P. avait contenu ses émotions, affichant un visage digne malgré la lecture crue du long compte rendu de l’enquête – lourde de 31 tomes – racontant les faits pour lesquels 51 hommes comparaissent depuis lundi pour viols ou et agressions sexuelles, à commencer par son ex-mari, Dominique P. De ce récit éprouvant aux détails sordides, la principale victime et ses enfants étaient sortis «ébranlés», selon l’un de leurs avocats. La tension est montée d’un cran ce mercredi : l’audition du chef d’enquête a été l’occasion, pour plusieurs avocats de la défense, d’affirmer la ligne déjà esquissée la veille. Si quatorze des 51 accusés ont reconnu les faits reprochés, présentant leurs excuses à la victime, les autres refusent d’être qualifiés de «violeur».
Appelé à la barre à l’ouverture de l’audience, le commissaire divisionnaire Jérémie Bosse Platière a d’abord détaillé le fastidieux travail d’enquête des policiers. Tout démarre le 12 septembre 2020, lorsque le vigile d’un supermarché de Carpentras surprend un homme en train de filmer sous les jupes des femmes. Dominique P., 68 ans alors, avoue immédiatement, évoque des «pulsions». Ses deux téléphones portables sont saisis ainsi qu’un ordinateur, lors d’une première perquisition à son domicile de Mazan (Vaucluse). A l’intérieur, les enquêteurs tombent sur une première série de photos et une première vidéo, mais aussi des conversations menées sur le site coco.gg, via lequel le retraité invitait des hommes chez lui pour avoir des relations sexuelles avec sa femme.

Changement de dimension​

Le 2 novembre, Dominique P. est à nouveau convoqué chez les policiers, avec sa femme, à qui ils révèlent tout. C’est Dominique P. lui-même qui guidera les enquêteurs dans sa maison vers une boîte d’après-ski, où il cachait les Temesta administrés à forte dose à sa femme lorsqu’un rendez-vous était programmé, mais aussi vers un disque dur externe, caché sous l’imprimante du bureau. L’affaire change encore de dimension : les enquêteurs vont y trouver un dossier nommé «Abus», contenant près de 3 800 fichiers, photos ou vidéos, soigneusement classées dans des sous-dossiers baptisés du nom ou du pseudo de l’homme concerné, la date des faits, parfois même un numéro de téléphone ou des détails sur les actes pratiqués. Les enquêteurs comptabilisent en tout 200 faits de viol, dont ceux commis sur son épouse par Dominique P.

C’est à partir de ces dossiers que les policiers vont établir une liste d’individus. Ils en comptent 73, certains étant venus jusqu’à six fois. Le travail de recoupement durera deux ans, les enquêteurs s’appuyant sur les factures téléphoniques de Dominique P., mais aussi sur plusieurs numéros que le principal mis en cause, sitôt libéré de sa première garde à vue, a tenté de bloquer. «On va partir des numéros de téléphone et regarder à chaque date s’il y a un lien entre l’appel passé et les faits retrouvés», précise Jérémie Bosse Platière. Les opérateurs téléphoniques sont sollicités, et les noms cherchés sur Internet ou soumis à la préfecture, pour trouver une photo et ensuite la comparer avec les images du disque dur. Dans d’autres cas, le cheminement est inverse : les policiers isolent les visages sur les photos et les vidéos, puis les passent dans un logiciel de reconnaissance faciale. Une méthode qui a permis d’identifier un tiers des auteurs, précise le chef d’enquête.
Sur les 73 cibles de départ, 54 hommes sont identifiés, et interpellés en cinq vagues, entre fin 2020 et l’automne 2021. Le président de la cour interroge : comment expliquer la différence entre les 51 qui comparaissent depuis lundi à Avignon, et le nombre d’agresseurs potentiels ? L’un d’eux est mort, répond le chef d’enquête. Deux ont bénéficié d’un non-lieu – leur dossier était créé sur le disque dur, mais resté vide. Un autre est en fuite. Et neuf n’ont jamais été retrouvés.
Les policiers présument aussi l’existence d’autres victimes. D’abord, ils repèrent un certain «Rasmus», qui aurait invité Dominique P. à pratiquer les mêmes faits : violer sa compagne sous soumission chimique. L’homme, identifié, est lui aussi dans le box des accusés depuis lundi. Dans les archives informatiques du principal suspect, les enquêteurs ont également retrouvé des vidéos où apparaissent d’autres femmes, visiblement endormies, mais n’ont réussi à identifier que quatre hommes soupçonnés d’avoir eux aussi suivi le même processus. Les dossiers ont été transmis aux parquets concernés, sans que le chef d’enquête n’ait de nouvelles.

Des explications qui ne tiennent pas​

La matinée est déjà bien avancée quand le commissaire entame le passage en revue de 25 des 50 coaccusés présents dans le box aux côtés de Dominique P. ou assis sur les bancs de la salle d’audience, au milieu des nombreux avocats. Au cours de l’enquête, la plupart vont d’abord nier les faits, puis reconnaître leur participation à un acte sexuel après avoir été confrontés aux vidéos. Beaucoup certifient qu’il était consenti, dans le cadre d’une rencontre libertine. L’un plaide «un scénario entre époux», un autre a vu la victime bouger, un troisième s’étonne, un quatrième se dit «victime lui-même», peut-être même «drogué», coincé dans un traquenard.
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12 juil. 2024abonnés
Des explications qui ne tiennent pas, selon le commissaire. Certains ne pouvaient ignorer, par leurs échanges explicites avec Dominique P., que la victime avait été droguée. D’autres, sur les vidéos, partent se cacher au moindre mouvement de Gisèle P. Tous chuchotent. Et surtout, pour l’enquêteur, il y a ce «scénario type du viol, à peu près similaire pour tous», mis en place par Dominique P. Le premier contact se fait sur le site coco, et parfois dans l’un des salons virtuels baptisé «à son insu». La discussion bascule ensuite sur Skype pour l’organisation d’un rendez-vous. Dominique P., parfois clair sur le fait qu’il drogue sa femme, parfois pas, y donne surtout des consignes précises à ses contacts : le rendez-vous est fixé en amont, car il faut anticiper la prise de médicaments, versés dans une soupe ou une boisson. Il faut se garer sur le parking du stade et non sur les quelques places face au domicile pour ne pas attirer l’attention, l’attente du signal pour que l’endormissement soit profond, l’entrée par la cuisine. Ne pas fumer ni mettre de parfum, avoir les ongles courts, se réchauffer les mains sur le radiateur si besoin et surtout être discret. Les hommes se déshabillent hors de la chambre où la victime est «préparée», nue ou avec des sous-vêtements. Dominique P. entrait toujours le premier, «pour s’assurer que son épouse était bien inconsciente», précise l’enquêteur. D’ailleurs, jamais, dans les vidéos visionnées avec ces hommes, elle n’apparaît «consciente», indique-t-il : «Dans la quasi-totalité des vidéos, on l’entend même ronfler.» Dans ces conditions, les «invités» pouvaient-ils ignorer où ils mettaient les pieds ?
«Arrêtez de généraliser !» intime à l’enquêteur Nadia El Bouroumi, l’avocate de deux accusés lors du temps des questions à l’enquêteur. «Vous tirez des conclusions parce que c’est une répétition des faits ! poursuit-elle. Est-ce que c’est la multitude des individus qui fait que vous les qualifiez de violeurs ? S’ils avaient été seuls, aurait-on pu avoir des doutes sur leur réelle intentionnalité ?» Car pour plusieurs avocats intervenant à tour de rôle tout l’après-midi, leur client se serait fait «berner» par Dominique P., qui leur aurait vendu un «jeu libertin». «Le problème, c’est le recueil du consentement, leur a répété Jérémie Bosse Platière. A quel moment Madame P. a-t-elle manifesté son approbation à l’acte ? A aucun moment.» Les assauts des avocats de la défense occuperont le reste de la journée, provoquant des brouhahas satisfaits dans les rangs des accusés, si bien que le témoignage du second enquêteur a dû être reporté. «On voit s’esquisser la ligne de certains accusés, a grincé Stéphane Babonneau, l’un des avocats de Gisèle P. Notre cliente est indignée, on la sentait trépigner, elle voulait répondre.» Elle va le pouvoir : son témoignage est attendu ce jeudi matin.


Resumen: aparte de recordar los hechos de como se descubrió el pastel... El martes, la víctima y sus hijos fueron muy tocados por la audiencia del martes, con todos los detalles sórdidos. El jefe de la investigación explicó como identificaron a los violadores. A partir de los números de teléfono en las facturas del móvil, encontraron los nombres. A partir de los nombres, sacaron las fotos de cada uno y las compararon con los videos y vídeos de las violaciones. De 73 hombres, identificaron 54. 1 muerto, 2 sin pruebas suficientes (solo nombres, sin imagen), 1 en búsqueda y captura y 9 no identificados.

Se supone que hay más víctimas, ya que al menos 1 de los inculpados habló de hacer lo mismo con su propia mujer. Hay imágenes de otras mujeres, aún sin identificar. La investigación sigue.

Las defensas: 14 han reconocido los hechos. El resto habla de juego de pareja liberal, de engaño o de estar drogado por el marido (que sí, Paco... Si lo dices...). En fin, cobardes hasta el final.
 
Me ha parecido leer que sólo hay 51 hombres completamente identificados y que están trabajando para identificar al resto. En algunos casos, parece que va a ser difícil porque en los vídeos no se les ve la cara, el marido se centraba más en grabar al detalle las aberraciones que le estaban haciendo a su mujer que en sus caras.
La información que les falta puede que la tenga el energúmeno del marido. Ojalá los descubran a todos; que, aunque no existe condena suficiente para esta gentuza, no se vayan de rositas.
 
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La journée de mardi avait déjà été éprouvante pour les parties civiles. Gisèle P. avait contenu ses émotions, affichant un visage digne malgré la lecture crue du long compte rendu de l’enquête – lourde de 31 tomes – racontant les faits pour lesquels 51 hommes comparaissent depuis lundi pour viols ou et agressions sexuelles, à commencer par son ex-mari, Dominique P. De ce récit éprouvant aux détails sordides, la principale victime et ses enfants étaient sortis «ébranlés», selon l’un de leurs avocats. La tension est montée d’un cran ce mercredi : l’audition du chef d’enquête a été l’occasion, pour plusieurs avocats de la défense, d’affirmer la ligne déjà esquissée la veille. Si quatorze des 51 accusés ont reconnu les faits reprochés, présentant leurs excuses à la victime, les autres refusent d’être qualifiés de «violeur».
Appelé à la barre à l’ouverture de l’audience, le commissaire divisionnaire Jérémie Bosse Platière a d’abord détaillé le fastidieux travail d’enquête des policiers. Tout démarre le 12 septembre 2020, lorsque le vigile d’un supermarché de Carpentras surprend un homme en train de filmer sous les jupes des femmes. Dominique P., 68 ans alors, avoue immédiatement, évoque des «pulsions». Ses deux téléphones portables sont saisis ainsi qu’un ordinateur, lors d’une première perquisition à son domicile de Mazan (Vaucluse). A l’intérieur, les enquêteurs tombent sur une première série de photos et une première vidéo, mais aussi des conversations menées sur le site coco.gg, via lequel le retraité invitait des hommes chez lui pour avoir des relations sexuelles avec sa femme.

Changement de dimension​

Le 2 novembre, Dominique P. est à nouveau convoqué chez les policiers, avec sa femme, à qui ils révèlent tout. C’est Dominique P. lui-même qui guidera les enquêteurs dans sa maison vers une boîte d’après-ski, où il cachait les Temesta administrés à forte dose à sa femme lorsqu’un rendez-vous était programmé, mais aussi vers un disque dur externe, caché sous l’imprimante du bureau. L’affaire change encore de dimension : les enquêteurs vont y trouver un dossier nommé «Abus», contenant près de 3 800 fichiers, photos ou vidéos, soigneusement classées dans des sous-dossiers baptisés du nom ou du pseudo de l’homme concerné, la date des faits, parfois même un numéro de téléphone ou des détails sur les actes pratiqués. Les enquêteurs comptabilisent en tout 200 faits de viol, dont ceux commis sur son épouse par Dominique P.

C’est à partir de ces dossiers que les policiers vont établir une liste d’individus. Ils en comptent 73, certains étant venus jusqu’à six fois. Le travail de recoupement durera deux ans, les enquêteurs s’appuyant sur les factures téléphoniques de Dominique P., mais aussi sur plusieurs numéros que le principal mis en cause, sitôt libéré de sa première garde à vue, a tenté de bloquer. «On va partir des numéros de téléphone et regarder à chaque date s’il y a un lien entre l’appel passé et les faits retrouvés», précise Jérémie Bosse Platière. Les opérateurs téléphoniques sont sollicités, et les noms cherchés sur Internet ou soumis à la préfecture, pour trouver une photo et ensuite la comparer avec les images du disque dur. Dans d’autres cas, le cheminement est inverse : les policiers isolent les visages sur les photos et les vidéos, puis les passent dans un logiciel de reconnaissance faciale. Une méthode qui a permis d’identifier un tiers des auteurs, précise le chef d’enquête.
Sur les 73 cibles de départ, 54 hommes sont identifiés, et interpellés en cinq vagues, entre fin 2020 et l’automne 2021. Le président de la cour interroge : comment expliquer la différence entre les 51 qui comparaissent depuis lundi à Avignon, et le nombre d’agresseurs potentiels ? L’un d’eux est mort, répond le chef d’enquête. Deux ont bénéficié d’un non-lieu – leur dossier était créé sur le disque dur, mais resté vide. Un autre est en fuite. Et neuf n’ont jamais été retrouvés.
Les policiers présument aussi l’existence d’autres victimes. D’abord, ils repèrent un certain «Rasmus», qui aurait invité Dominique P. à pratiquer les mêmes faits : violer sa compagne sous soumission chimique. L’homme, identifié, est lui aussi dans le box des accusés depuis lundi. Dans les archives informatiques du principal suspect, les enquêteurs ont également retrouvé des vidéos où apparaissent d’autres femmes, visiblement endormies, mais n’ont réussi à identifier que quatre hommes soupçonnés d’avoir eux aussi suivi le même processus. Les dossiers ont été transmis aux parquets concernés, sans que le chef d’enquête n’ait de nouvelles.

Des explications qui ne tiennent pas​

La matinée est déjà bien avancée quand le commissaire entame le passage en revue de 25 des 50 coaccusés présents dans le box aux côtés de Dominique P. ou assis sur les bancs de la salle d’audience, au milieu des nombreux avocats. Au cours de l’enquête, la plupart vont d’abord nier les faits, puis reconnaître leur participation à un acte sexuel après avoir été confrontés aux vidéos. Beaucoup certifient qu’il était consenti, dans le cadre d’une rencontre libertine. L’un plaide «un scénario entre époux», un autre a vu la victime bouger, un troisième s’étonne, un quatrième se dit «victime lui-même», peut-être même «drogué», coincé dans un traquenard.
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Soumission chimique : «Parmi ceux qui ont violé ma mère, une trentaine ont encore une vie normale»

Société
12 juil. 2024abonnés
Des explications qui ne tiennent pas, selon le commissaire. Certains ne pouvaient ignorer, par leurs échanges explicites avec Dominique P., que la victime avait été droguée. D’autres, sur les vidéos, partent se cacher au moindre mouvement de Gisèle P. Tous chuchotent. Et surtout, pour l’enquêteur, il y a ce «scénario type du viol, à peu près similaire pour tous», mis en place par Dominique P. Le premier contact se fait sur le site coco, et parfois dans l’un des salons virtuels baptisé «à son insu». La discussion bascule ensuite sur Skype pour l’organisation d’un rendez-vous. Dominique P., parfois clair sur le fait qu’il drogue sa femme, parfois pas, y donne surtout des consignes précises à ses contacts : le rendez-vous est fixé en amont, car il faut anticiper la prise de médicaments, versés dans une soupe ou une boisson. Il faut se garer sur le parking du stade et non sur les quelques places face au domicile pour ne pas attirer l’attention, l’attente du signal pour que l’endormissement soit profond, l’entrée par la cuisine. Ne pas fumer ni mettre de parfum, avoir les ongles courts, se réchauffer les mains sur le radiateur si besoin et surtout être discret. Les hommes se déshabillent hors de la chambre où la victime est «préparée», nue ou avec des sous-vêtements. Dominique P. entrait toujours le premier, «pour s’assurer que son épouse était bien inconsciente», précise l’enquêteur. D’ailleurs, jamais, dans les vidéos visionnées avec ces hommes, elle n’apparaît «consciente», indique-t-il : «Dans la quasi-totalité des vidéos, on l’entend même ronfler.» Dans ces conditions, les «invités» pouvaient-ils ignorer où ils mettaient les pieds ?
«Arrêtez de généraliser !» intime à l’enquêteur Nadia El Bouroumi, l’avocate de deux accusés lors du temps des questions à l’enquêteur. «Vous tirez des conclusions parce que c’est une répétition des faits ! poursuit-elle. Est-ce que c’est la multitude des individus qui fait que vous les qualifiez de violeurs ? S’ils avaient été seuls, aurait-on pu avoir des doutes sur leur réelle intentionnalité ?» Car pour plusieurs avocats intervenant à tour de rôle tout l’après-midi, leur client se serait fait «berner» par Dominique P., qui leur aurait vendu un «jeu libertin». «Le problème, c’est le recueil du consentement, leur a répété Jérémie Bosse Platière. A quel moment Madame P. a-t-elle manifesté son approbation à l’acte ? A aucun moment.» Les assauts des avocats de la défense occuperont le reste de la journée, provoquant des brouhahas satisfaits dans les rangs des accusés, si bien que le témoignage du second enquêteur a dû être reporté. «On voit s’esquisser la ligne de certains accusés, a grincé Stéphane Babonneau, l’un des avocats de Gisèle P. Notre cliente est indignée, on la sentait trépigner, elle voulait répondre.» Elle va le pouvoir : son témoignage est attendu ce jeudi matin.


Resumen: aparte de recordar los hechos de como se descubrió el pastel... El martes, la víctima y sus hijos fueron muy tocados por la audiencia del martes, con todos los detalles sórdidos. El jefe de la investigación explicó como identificaron a los violadores. A partir de los números de teléfono en las facturas del móvil, encontraron los nombres. A partir de los nombres, sacaron las fotos de cada uno y las compararon con los videos y vídeos de las violaciones. De 73 hombres, identificaron 54. 1 muerto, 2 sin pruebas suficientes (solo nombres, sin imagen), 1 en búsqueda y captura y 9 no identificados.

Se supone que hay más víctimas, ya que al menos 1 de los inculpados habló de hacer lo mismo con su propia mujer. Hay imágenes de otras mujeres, aún sin identificar. La investigación sigue.

Las defensas: 14 han reconocido los hechos. El resto habla de juego de pareja liberal, de engaño o de estar drogado por el marido (que sí, Paco... Si lo dices...). En fin, cobardes hasta el final.
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Hay imágenes de otras mujeres aún sin identificar :eek:
"Les policiers présument aussi l’existence d’autres victimes. D’abord, ils repèrent un certain «Rasmus», qui aurait invité Dominique P. à pratiquer les mêmes faits : violer sa compagne sous soumission chimique. L’homme, identifié, est lui aussi dans le box des accusés depuis lundi. Dans les archives informatiques du principal suspect, les enquêteurs ont également retrouvé des vidéos où apparaissent d’autres femmes, visiblement endormies, mais n’ont réussi à identifier que quatre hommes soupçonnés d’avoir eux aussi suivi le même processus. Les dossiers ont été transmis aux parquets concernés, sans que le chef d’enquête n’ait de nouvelles."

Pues sí... Por eso hablé en mi primer mensaje de punta del iceberg. A estas edades y en manadas, sería raro que sea un one-shot. Parece un modus operandi. Ya sabemos de redes de pedócriminales.
 
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